Les matières premières actives et les huiles végétales

La notion de matières premières actives est liée à la qualité des matières premières servant à produire les huiles végétales et aussi à la mise en œuvre (voir la problématique de la nouvelle cosmétique).

Cette notion est au cœur de l’avenir des huiles végétales en cosmétiques. En effet, jusqu’il y a peu de temps, les huiles végétales étaient surtout utilisées pour leur effet « marketing ». Une crème au karité avec 1% de karité avait un bel effet sur l’étiquette. Avec l’influence de la nouvelle cosmétique, un crème peut contenir 30 ou 40% d’huiles végétales. On peut alors parler de « matières premières actives ». Le problème vient de leur mise en œuvre et la cosmétique « industrielle » rencontre des problèmes pour adhérer à ce discours.

D’une part, des problèmes de prix de revient car l’excipient « non actif », intéressant pour la structure et la consistance de la crème est bien moins cher que l’huile végétale.

D’autre part, des problèmes de mise en œuvre les huiles végétales étant vivantes et ne se prêtent pas facilement à la mise en œuvre industrielle.

Enfin un choix marketing difficile entre les huiles vierges « matières premières très actives » et les huiles raffinées souvent amputées d’éléments actifs indispensables.